TAXER À 50 % LES HÉRITAGES, C’EST COUPER LES ENTREPRISES FAMILIALES EN DEUX.
Le 30 novembre, on vote sur une initiative qui impose 50 % sur les successions et donations.
Sur le papier, ça peut sembler juste.
Dans la réalité, c’est une bombe pour les entreprises familiales de Genève.
Un héritage, ce n’est pas du cash : c’est un hôtel, un atelier, une PME, des terres, des machines, des équipes.
Avec 50 % d’impôt, les familles seront contraintes de vendre une partie de leur activité — souvent rapidement, souvent au plus offrant, parfois à des acquéreurs sans lien avec Genève.
Conséquences :
- emplois perdus,
- maisons genevoises rachetées par des fonds étrangers,
- un patrimoine local qui disparaît.
Transmettre, ce n’est pas éviter l’impôt : au contraire, c’est faire vivre une valeur qui reste ici, à Genève.
Taxer à 50 % la transmission, c’est vendre notre économie pour payer la facture.
Pourquoi l’équilibre fiscal de Genève est si fragile ?
- 1,3 % des contribuables paient 80 % de l’impôt sur la fortune
- 4,4 % assurent plus de la moitié de l’impôt sur le revenu
Si quelques familles partent, c’est tout l’équilibre financier de Genève qui s’effondre : moins de recettes pour nos écoles, nos hôpitaux, nos transports, notre culture… et plus d’impôts pour nous tous.


